Les confinés sont des personnages imaginaires confinés dans les cernes noirs de mes arabesques. Prémonition ou signe inconscient : ils avaient éclos de mon imagination avant même que ne soit décrété le confinement dû à la pandémie actuelle. C'était une tendance chez moi, née du zen tangle, dans laquelle je me suis complu. Elle me correspondait, elle me permettait de donner libre cours à un dessin spontané et improvisé. Paradoxalement, malgré les limites imposées par ce confinement graphique, mes personnages inventent une nouvelle liberté. Toutes les formes sont permises, y compris les difformes. Surtout les difformes, devrais-je dire ! les dysmorphies, si l'on accepte l'utilisation de mots savants.